Le match

Temps très clément, terrain « à la polygone », bien qu’étant le moins mauvais des 3.
Foule assez nombreuse (une trentaine de spectateurs) avec les 15 remplacants prévus.
Rugby total avec mélées poussées et coup de pied partout.

KESKICPAC?

-Entame de match difficile pour les petits pères qui restent scotchés dans leur camp pendant près d’une demi-heure. La défense finit logiquement par craquer sur une énième tentative de transperçage du RCP.
Les petits pères ont du mal en conquète, récoltant peu de ballons en touche et perdant même une mélée sur notre introduction. En face le RCP se transmet bien la balle tandis que nos arrières mettent plus de temps que d’habitude à se trouver.
Mais l’orgeuil petits périens se réveille et la pression commence à être mise sur le RCP avec une succession de courses de nos arrières relayés par des avants mobiles. Celà finit par payer par Lomu puis Alexis. 2-1, on se dit le match bien engagé surtout qu’un troisième essai est engrangé peu de temps avant la mi-temps. Une nouvelle victoire se dessinerait elle pour les petits pères?
C’est sans compter sur l’acharnement du RCP, qui ne perd pas pied et franchit une nouvelle fois notre ligne juste avant le coup de sifflet de la mi-temps. 3-
2, faut y retourner.
-Une deuxième mi-temps dominée par les petits pères mais nous perdons trop souvent le ballon, que ce soit sur des fautes ou sur des en-avants, qui furent nombreux et dommageable car souvent effectués sur des actions ou le 1er rideau était franchi et ou l’essai était possible.
A force de ne pas concrétiser, ce qui devait arriver arriva et le RCP vînt égaliser. Les fautes continuèrent jusqu’au bout chez les petits pères qui enchainaient tout de même d’interssants mouvements et surtout la conquête
était enfin au rendez-vous. Las, le coup de sifflet final fut donné sur ce score de parité, finalement logique et satisfaisant pour tous en ce dernier match.
-A noter donc un match engagé où tout le monde a pu jouer.

La suite

Sur le bord de touche une surpise nous attendait, du champagne, mais pas pour
une nouvelle réjouissance: Notre conductore, l’homme au pied de velours et à la
passe milimétré, notre distibuteur sur grandes surfaces nous annoncait sa
retraite en essayant de nous faire passer la pillule par cette ivresse
momentanée. Ceci en arguant du fait qu’à 49 ans il était temps pour lui
d’arrêter et que le corps se rappelait trop souvent à son souvenir suite aux
chocs reçus.
Je pense parler au nom de tous pour te dire merci Jacques pour avoir amené
petits pères à leur niveau d’aujourd’hui, d’avoir su former nos lignes arrières
(nous pensons au candidat LaMugne, au véloce Loig, au Kaiser Maurin ou encore à
notre Jean-Luc-Je-marche-sur-l’-adversaire-Lomu), et rendre profitable le
travail des avants qui t’en seront éternellement reconnaissants. Chapeau
l’artiste. Sans toi ces matchs n’auront plus tout à fait le même parfum, sauf
si tu consens à continuer à nous insufler ton savoir lors des entraînements et
à venir lorque nous serons 14 comme tu nous l’as promis (A prévoir les listes
truqués s’arrêtant à 14 pour l’année prochaine, Fred je te laisse programmer
çà).

Voilà, c’est la fin de ce compte-rendu et je l’espère, pas totalement d’une
carrière.

Jérôme