voir aussi l’autre compte rendu de Nico : « On a pas mal gâché » .

Que la porte de Bagnolet est belle ce Samedi matin sous le soleil.
D’aucun bravant l’interdit latent, sortent du Mac’Do leur « café » bu, d’autres, repreneurs potentiels de la Petite Porte s’entraînent à nourrir 30 à 40 morfales à grand
renfort de baguettes, charcuteries et crèmeries diverses ; puis taille la route.
La caravane se scinde rapidement en 2 groupes, le mien choisissant l’option découverte du Val d’Oise (je crois), par les chemins de traverse.

Arrivée au stade, dispersée comme le cerveau d’un Stef Jack qui ne doit son haleine fraîche qu’a trois tubes de Tonygencil, les locaux commencent à nous impressionner et ce n’est qu’un début. Continuons le combat comme nous verrons plus tard…

Spartiate, c’est le mot qui convient pour définir les vestiaires, mais nous sommes habitués à 1000 fois pire. Sparte est-elle loin de Mada? No sé… Mais sur le pré,
tout le monde (sauf moi) s’échauffe comme 36 diables collés sur un bâton au vu des all blacks d’en face.
De chants guerriers (hymne national peut-être) en lancements de jeu, ils nous la font belle.

Et nous on se voit beaux… Dès le coup d’envoi, c’est une marée noire qui nous prends au collet, aussi et surtout aux chevilles. Effectivement, le Niak existe aux antipodes.
Sur le reculoir, les Petits Pères se font retourner comme des crêpes sur tous les impacts et le mot est choisi. On ne peut pas se laisser faire comme ça…
Il faudra presque une mi-temps pour prendre la mesure de ces mal gauche plutôt adroits.
Je me rappelle du duo de 3/4 qui a mis dans le vent les notre 1 fois ou 2. Mais, dans l’ensemble, les Petits Pères ont répondu présent dans tous les secteurs de jeu.
Il n’enpèche que l’on vire à 3 – 2.

Alors, d’un sursaut d’orgueil les gros s’y mettent pour de bon. On l’avait dit au début, en douce pour pas froisser les 3/4, « on joue au mois 2 fois au ras avant de
balancer au large. Ben, capt’ain courage, je le répète, face à la paire de couillus, nous le répète à la mi-temps. Les bûcherons au charbon.

Voilà qui est fait et grâce à un judicieux roulement des avants, nous mettons la pression une 1/2 heure avant les pressions de la 3° mi-temps. S’en suit une mêlée judicieusement jouée au ras à 8 mètres de leur ligne, qui va à dame grâce au pack conquérant depuis plusieurs temps de jeu.
Au point que les Malgaches ne disputent plus les touches, peut être faute de volonté, je n’ose pas dire de physique.

Dans le 1/4 d’heure suivant, sur une ouverture à gauche, après un ou 2 mauls, quelqu’un qui se reconnaîtra marque en bout de ligne l’essai de l’égalité qui convient on ne peut mieux à ce type de rencontre.

Sur cette parité, il faudra à un Stef Jack une volonté digne d’un pochetron de samedi soir à la Petite Porte pour ne pas lâcher leur n° 1 qui part seul pour l’essai de la gagne.
Un plaquage destructeur (pour lui) nous permet de conserver notre invincibilité, depuis 15478 matches.

Mention spéciale pour Coach Greg, maillot blanc, Short bleu bas dépareillés, pour son arbitrage, impartial et qui m’a fait peur la seule fois ou je l’ai ouverte…

S’en suit un picnic à couvert dont je ne dirais rien pour ne pas en être, sauf que j’ai pas pu descendre de voiture en rentrant à cause des courbatures…

Merci je me suis régalé.