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Je me souviens , la gueule encore embrumé, d’effluves « exquises », de lumières tournoyantes, de musiques endiablées, de bonnes « humeurs » humaines et chevalines mêlées dans un feu d’artifice de phéromones propices au déduit.

Je me souviens de danses enflammées, de funks brésiliens, d’une certaine salsa, d’un bal masqué, de la grande échelle et au loin affiché au mur, Titi qui complétait un trio de présidence qui pétait la forme.

Je me souviens d’un Tonio merveilleux, d’un Rom à la pile, d’un Benj zigzaguant, d’un fifi engagé, d’un Mugne heureux, d’une Gregasse revenant tardivement de chez d’Ikéa, d’un Vanou amoureux, d’un Boubou presque guéri, d’un Boubouche généreux, d’un Poussin sublimé, d’une Vivienne époustouflante, d’un Che au soutien, d’un Ximun tendre, d’un StefJack flamboyant, de Capucine endormie,
d’une Edwige rayonnante, d’un n°5 romanesque, d’un Tramb en trans, d’un Yvo surréaliste, d’un Arthur ahuri de savoir qu’il avait vestiaire à 4h30 du mat, d’un Saïmon affairé, d’une bande d’ardents zozos derrière le bar qui ont assuré et swingué à bloc (Dam, Nicold, Nono, Jérôme et les autres) et d’un Ben qui sans lui, rien de tout cela n’aurait pas été possible.

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J’en oublie bien sûr : d’un Bouli déboulant, d’un Bouba balbutiant, d’une très belle annonce d’un 3e ligne, de mêlées de ¦illades, de crochets caressants, de doux raffuts ou de plaquage de bouches.

Je me souviens avoir bu un verre de trop. Normal, on est pas sérieux quand on a 15 ans.

Je me souviens d’avoir pensé à un moment à tous ceux qui n’étaient pas là.
Je me souviens aussi de ces jeunes femmes aux yeux fébriles, en passe d’être honorée par d’agiles jockeys émoustillés à l’idée d’une bagatelle prochaine et sans doute savoureuse, d’un doux tour de manège, d’un hymne à la « Cartoucherie ».

Je me souviens d’un très bel anniversaire.

En revanche, impossible de me souvenir de vous avoir remercié tous, toutes pour cette belle amitié. Merci les Petits Pères.