Avis de Tempêtes

Samedi 30 septembre. Argenteuil, c’est beau (bof !!), mais c’est loin (pour sûr), … mais c’est désormais tout loin là-bas que jouent les Tempêtes. Tout bien réfléchi (oui, on réfléchit), ce n’est pas plus mal, parce que Bagatelle et ses crottes de clébards et ses terrains pas plats sans lignes, bof !!

On arrive tous, et on n’est pas déçus. Il est drôlement beau, le terrain.
En hauteur, exposé aux vents, comme les aime PtiLu, même si aujourd’hui, il n’y a pas de vent.
En vraie herbe verte, fraîche de la rosée du matin, comme tout le monde les aime.
Merci mon chauffeur, de m’avoir amené jusque-là, et en plus il est de bonne humeur.
Premier match de la saison pour tous, premier match sous le maillot des PP pour certains, c’est bueno. On marque le coup. On distribue les maillots mais aussi les shorts, verts, et les chaussettes, blanches. Mais qu’ils sont beaux ! (merci, Monsieur Brigade du Style). Même Demis, mon Lyonnais préféré est content, c’est dire.

On fait une jolie photo sous les poteaux, on s’échauffe, et bim, c’est le premier coup de sifflet de la saison.
Belle entame, on joue chez eux. Ben ouais, on n’est pas venu jusque-là pour jouer chez nous. Et c’est beau à voir, même si donner le coup d’envoi, ça facilite les choses. On domine, la requête est conquérante, les gazelles galopent. Et ce qui devait arriver arrive vite, on marque ! Sur un coup de pied millimétré de Capitaine Théo, qui semble avoir compris que le pied, c’est mieux que la quadruple sautée pour vite expédier le ballon sur l’aile opposée (ou alors, c’est qu’on a le droit au pied, j’hésite), Lamoche, qui pue le rugby (ou alors il est déjà fatigué, j’hésite) récupère la gonfle, échappe à l’ailier et file à dame. Du bel ouvrage. 1 – 0.
Ça s’équilibre, les Tempêtes ont un peu plus la balle. On fait un peu plus de fautes, ça leur permet de se rapprocher de notre ligne. Et ce qui devait arriver arrive : un grand et gros lancé à 5 mètres sur une pénalité jouée à la main nous transperce et finit dans l’en-but avec un PP sur le dos. 1 – 1.

Pas de quoi décourager les gars, qui repartent à l’assaut. Une pénalité pour nous, on tape en touche, et ce qui devait arriver arrive : prise de balle de N’Alex, maul structuré, on avance, on s’écroule à 10 cm de la ligne, et Toto, en n°9 filou, aplatit. 2 – 1.
Ça attaque, ça défend, ça joue, ça plaque, ça gratte. C’est agréable à regarder, les nouveaux ne déçoivent, comme le prouve Nonnette et son gros plaquage sur le gros 16. Il a que Jules pour être dégoûté, il a rien vu, il coupait délicatement les oranges (combien j’en coupe, les gars ? faut compter combien ? 2 quarts par personne ? OK, fois 20 joueurs, ça fait 10 oranges, j’ouvre les 2 sacs. Parce que oui, je ne vous ai pas dit, on est 20, c’est top). Et sur une belle action à plein de temps de jeu, ce qui devait arriver arrive encore : Lamoche écrase le ballon sur la ligne. Il marque et ne sort pas de suite après ! Attention, le Lamoche nouveau est arrivé. 3 – 1.

Et puis ce qui devait arriver arrive : c’est la mi-temps.

Quelques morceaux d’oranges amoureusement coupés plus tard, c’est la seconde mi-temps. Et la seconde mi-temps, elle n’aura pas la même tenue. La touche défaillit, pas de départ dernière la mêlée, un ballon rendu glissant : on ne le voit plus trop, le ballon, et c’est dommage, parce que les trois-quarts, quand ils en ont l’occasion, font du bon boulot. La défense tient le choc mais se fait sanctionner. Et puis l’adversaire a haussé le ton. Chair fraîche rentrée sur le terrain pour éviter l’affront d’une défaite à domicile pour le premier match dans leur nouveau fief ? second souffle ? j’avoue ne pas avoir bien fait attention, mais on m’a avoué après coup avoir recadrer 2 ou 3 trucs à la pause. Et ce qui devait arriver arrive, le n° 7 déploie ses grandes jambes de grand couillon pour une grande chevauchée et réduit le score. 3 – 2.

Et puis on perd Demis qui se met la clavicule dans la boîte à gants. Courage, Camarde.
Et puis le gros déjà marqueur remet ça et égalise. 3 – 3.
Fin de match crispante, putain, mauvais pressentiment. Et puis ce qu’on espérait ne pas voir arriver arrive. Le petit 15 adverse relance un coup de pied de dégagement et retrouve son ailier qui nous crucifie. 4 – 3. Putain …
Pas de panique, il reste 5 minutes, le temps de réagir.
2 dernières cartouches, 2 belles relances de gazelles depuis nos propres 22, 2 belles actions de 70 mètres n’y feront rien, le score ne changera plus. Et ce qui devait arriver arrive : un dernier coup de sifflet, final et cruel, nous laisse un goût amer dans la bouche.
C’est quand même dommage qu’en folklo, on tape en touche pour mettre fin au match.

On va apprendre à se connaître, on va travailler les touches et les départs de mêlée, on va travailler les combis et ça va le faire, foie de Panda. Hips …
Encore merci à tous, anciens comme nouveaux.
Et un bon rétablissement Demis. La clavicule, mec, c’est dans la tête.

A jeudi.
PPanda

Partagez cet article :